Historique
Union Royale des Sociétés de Tir de Belgique aile Francophone
1903 En décembre : « les Sociétés de Tir de Belgique ont été créées dans le but de développer le goût de ce sport parmi la population et de faire de tout citoyen valide un habile défenseur de l’intégrité territoriale. (
). Elles aident à la conservation et au développement des qualités acquises par les tireurs ».
But de l’Union : « protéger et encourager les sociétés de tir, favoriser leur formation, obtenir des autorités des mesures d’intérêt général et organiser des concours, des championnats, des matchs. L’Union permettra aussi aux tireurs de se rencontrer pour l’obtention de brevets de tir, de diplômes de maître-tireur tant à la carabine Flobert, qu’aux armes de guerre réglementaires, armes libres et qu’au revolver. »
Le 3 courant, donc, dès sa création, l’Union reçoit un subside de 1.800 francs « pour assurer la participation d’une équipe belge au match international qui aura lieu à Lyon, en 1904, aux conditions proposées par l’Union :
- Appel à tous les tireurs belges ;
- Sept séances éliminatoires à 300 mètres. »
Le Tir Scolaire : « c’est l’enseignement à nos écoliers, des principes du pointage, avec la vérification expérimentale de cet enseignement par le tir en chambre ou tir réduit. ( ) Il faut apprendre à viser, mais à bien tirer parce que celui pour qui les différents mouvements de cet acte complexe sont devenus habituels et commodes, pourra les répéter plus facilement, même si ses nerfs sont soumis à une surexcitation anormale ». ( ) Toute école possède une cour, un préau, un couloir ou un grenier ( ) de 12 à 15 mètres le long d’un mur et avoir dans le fond un autre mur élevé de 2m50 à 3 mètres sans fenêtre ou ouverture. Si cet espace est couvert, tant mieux. ( ) Le fusil ne doit être chargé qu’à l’instant où l’on va tirer. L’arme chargée doit toujours être tenue en mains, le canon tourné vers la cible ; il est formellement interdit de l’abandonner et de la déposer momentanément. ( ) Quant au danger, il est nul ou, en tous cas, bien moins grand que celui couru par les élèves dans l’exécution de certains mouvements gymnastiques aux engins. ( ) Le tir scolaire s’effectuera pendant une ou plusieurs récréations de la semaine, sans priver aucunement les élèves de leur nourriture intellectuelle et sans les priver de leurs jeux. »
Comme vous le voyez, on ne badinait déjà pas avec la sécurité!
Règlement des concours : ( ) « avant le tir d’une série fixe, le tireur devra réclamer l’intervention d’un commissaire et apposer sa signature sur son carnet de tir, ainsi que sur le feuillet du greffier. Le commissaire n’autorisera le tir que si l’arme est reconnue strictement réglementaire. »
Brevets : « les carnets de tir des brevets sont strictement personnels et peuvent être obtenus contre envoi de fr. 1.10. ».
Instruction du Tireur « ( ) Notions préliminaires :
1re leçon : étude du pointage l’élève-tireur n’a pas à toucher l’arme qui reste toujours sur le chevalet ;
2e leçon : étude du groupement l’élève-tireur n’a pas à toucher l’arme qui reste toujours sur le chevalet ;
3e leçon : apprendre à mettre l’arme à l’épaule, à s’expliquer le recul, à prendre une position correcte ;
4e leçon : apprendre l’action du doigt sur la détente. »
Malgré une paix de 75 années, l’Union souhaitait l’enseignement du tir à l’école afin de préparer les garçons avant leur recrue, garde civique ou militaire.
1953 : La longévité de l’Union a fait qu’elle a pu, par la suite, devenir l’Union Royale des Sociétés de Tir de Belgique, l’URSTB.
La communautarisation du pays et du sport a eu pour conséquence la division de l’URSTB en une aile francophone, l’URSTB-f, une aile néerlandophone, la KVBSVNa et une aile germanophone, la RSFO. L’URSTB-f a été créée le 12 mars 1978.
En juillet 2011, les deux fédérations francophones de tir à balles et de tir aux clays sont convenues de leur regroupement au sein de l’URSTB-f, avec effet au 1er janvier 2012.
L’URSTB-f compte actuellement plus de 18.000 membres et 121 clubs répartis dans les provinces de Brabant, de Hainaut, de Liège, de Luxembourg et de Namur ainsi que sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale. Elle organise des compétitions provinciales et régionales dans les disciplines reconnues pour le tir à la cible (à air et à balles) et aux armes anciennes (MLAIC), les compétitions nationales et internationales étant organisées par l’URSTB. Quant aux compétitions nationales et internationales de tir aux clays, elles sont organisées par la FBTC (Fédération Belge de Tir aux Clays), dont l’URSTB-f est devenue membre à la suite de l’intégration de la fédération francophone de tir aux clays.
Elle dispose d’écoles de tir où les jeunes sont accueillis dès l’âge de 8 ans pour le tir à air, encadrés de moniteurs brevetés Adeps. Le tir à l’arme à feu est autorisé à partir de 14 ans dans une discipline olympique ISSF (International Shooting Sport Fedération), à condition que le jeune soit titulaire d’une licence de tireur sportif et qu’il soit accompagné par un moniteur ; il est encore autorisé dès l’âge de 16 ans dans une discipline internationale ISSF, à condition que le jeune soit titulaire d’une licence de tireur sportif et qu’il soit accompagné d’un moniteur. Ce n’est qu’à partir de 18 ans que le tir à l’arme à feu est autorisé, soit si le tireur dispose d’une autorisation de détention d’une arme à feu (modèle 4) émise par le gouverneur de province, soit si le tireur est titulaire d’une licence de tireur sportif délivrée par la fédération à la suite de la réussite d’examens théorique et pratique organisés par la fédération.
La fédération entraîne également des compétiteurs de haut niveau et internationaux. En août 2012, Lionel COX a décroché la médaille d’argent aux JO de Londres dans la discipline carabine « 60 balles couché à 50m ». Après s’être qualifié avec un formidable résultat à 599/600, il parvint à garder cette deuxième place lors de la finale, devant MARTYNOV. Lionel COX se classe ainsi 2e au ranking international.
Nos stands permettent de tirer à toutes les distances même si tous n’ont pas les mêmes possibilités. Les distances possibles sont de 10 m (tir à air), 25, 50 100, 300 et 600 m.
Le tir est un sport où les accidents sont rarissimes grâce, justement, à la sécurité imposée aux tireurs et qu’ils s’imposent aussi d’eux-mêmes.
L’URSTB-f est la seule fédération de tir à balles et aux clays reconnue pour toutes les disciplines olympiques, sportives ou de loisir par l’Adeps et la Communauté française. Les règles du Comité olympique et des Fédérations internationales (l'ISSF pour les disciplines olympiques de tir à balles mais aussi de tir aux clays, et la FITASC (Fédération Internationale de Tir aux Armes Sportives de Chasse) pour les disciplines non olympiques de tir aux clays) ainsi que la MLAIC (disciplines armes anciennes poudre noire) lui sont applicables.
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